29Mar, 2024
Le Grand Rex

Le Grand Rex est une salle de cinéma parisienne située au no 1, boulevard Poissonnière dans le 2e arrondissement, sur les grands boulevards.

Ses façades et toitures, ainsi que la salle et son décor font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 5 octobre 19811. Ce cinéma géant peut accueillir plus de 2 700 personnes dans sa grande salle et affiche en moyenne une fréquentation de 1 million de visiteurs par an.

Au début des années 1930, Jacques Haïk, riche producteur et distributeur dans le cinéma, est alors propriétaire de l’Olympia. Il se lance dans la construction d’une salle de cinéma complètement extravagante : celle-ci pourrait accueillir plus de 5 000 spectateurs sur une superficie de 2 000 m2, avec un plafond culminant à plus de 30 m, représentant une voûte étoilée lumineuse.

Ses concepteurs sont l’architecte Auguste Bluysen et l’ingénieur John Eberson.

Le Grand Rex est un modèle réduit du célèbre Radio City Music Hall de New York.

Le cinéma est aussi connu pour sa décoration intérieure. Spécialisés dans les « salles atmosphériques », ses architectes ont construit aux États-Unis plus de 400 décors de cités fantasmatiques sous des ciels nuageux, clairs ou étoilés.

Ici, la grande salle a été décorée par une ville « méditerranéo-antique » en relief, située en plein air avec ses parois colorées restituant l’ambiance Art déco des villas de la « French Riviera ».

Tous les souhaits de l’architecte sont respectés, à l’exception du nombre de places, qu’il a fallu ramener à 3 300 à l’origine.

La salle du Grand Rex ouvre ses portes au soir du 8 décembre 1932 et connaît un succès immédiat[réf. nécessaire]. C’est l’une des plus grandes salles de Paris.

La cabine de projection se trouve dans l’encorbellement de la rue Poissonnière. La lanterne de l’angle est en fait seulement un treillis métallique sur lequel a été projeté du mortier de ciment.

Durant l’Occupation, le Grand Rex est réquisitionné par l’armée allemande, qui le transforme en « Soldatenkino », le réservant ainsi à ses troupes de permissionnaires. En septembre 1942 il est la cible d’un attentat à la bombe par le détachement Valmy3.

Des jeux d’eau animent la grande salle chaque année à Noël depuis 1954, la « féerie des eaux », peu avant la projection du film Disney de fin d’année.

En 1957, l’escalier mécanique du Grand Rex a été inauguré par Gary Cooper et Mylène Demongeot. Ce fut la première fois qu’une salle européenne se dotait de ce genre de matériel.

En 1963, Alfred Hitchcock y présente son nouveau film Les Oiseaux.

En 1974, trois petites salles ont été ajoutées au complexe, à l’emplacement des loges, salles de répétition etc., et le Rex Club, remplace le dancing « Rêve ».

Le cinéma et sa façade art-déco ont été inscrits à l’inventaire des monuments historiques en 1981.

En 1988, le Grand Rex s’offre le plus grand écran de France, le « Grand Large », 300 mètres carrés, ce qui en fait le plus grand cinéma d’Europe4. Le « Grand Large », conçu et réalisé par Luc Heripret, est inauguré par Le Grand Bleu de Luc Besson, qui remplit la salle pendant trois ans.

En 1997, il a ouvert sa programmation à des festivals, aux concerts et one-man-shows de nombreux artistes qui se produisent sur scène.

Le Grand Rex est devenu, en France et même en Europe, l’un des lieux emblématiques du cinéma, remarquable par son architecture et sa décoration. Le Grand Rex peut accueillir aujourd’hui de 2 700 à 2 800 spectateurs dans sa grande salle.

Il est aujourd’hui connu pour accueillir de grandes avant-premières avec les équipes de films ainsi que des événements spéciaux, appelés « Marathons », réunissant les fans d’une franchise (Star Wars, Marvel Cinematic Universe, les adaptations de l’œuvre de Tolkien ou encore Hunger Games par exemple).

Horaire : 09h00 à 23h00
Adresse : 1 Boulevard Poissonnière, 75002 Paris
Téléphone : 01 45 08 93 89
http://www.legrandrex.com/

16Mar, 2024
Jardins du Trocadéro

Les jardins du Trocadéro sont situés dans le 16e arrondissement, face à la Seine. Ils ont une superficie de 93 930 m2.

Ce jardin fut créé pour l’exposition spécialisée de 1937 sur l’emplacement du précédent jardin du palais du Trocadéro réalisé par Jean-Charles Alphand pour l’exposition universelle de 1878. Il est bordé par le palais de Chaillot.

Jardins de 1878 : L’ingénieur Jean-Charles Alphand, spécialiste des jardins parisiens et des mises en scène de cascades, est responsable de ces espaces extérieurs. Les jardins sont organisés autour d’une cascade. Ils comptent plusieurs statues, dont le Taureau d’Auguste Caïn et le Cheval à la Herse de Pierre Louis Rouillard qui font face à la Seine et au palais du Champ-de-Mars construit en face par Léopold Hardy pour l’exposition de 18781. Lors de l’exposition, un immense aquarium d’eau douce avait été créé sous les jardins, en partie dans les anciennes carrières de pierre.

Jardins de 1937 : Restructuré au milieu des années 1930, en même temps que le palais de Chaillot est construit, les jardins du Trocadéro conservent le triptyque « fontaines/plantations/aquarium », gardant dans l’agencement des zones végétales un style Seconde Empire (sentes sinueuses, petites cascades, rochers, ponts…). En revanche, les zones « pierreuses » des jardins doivent beaucoup à l’architecture monumentale de l’entre-deux-guerres, par exemple la fontaine du Trocadéro (ou « fontaine de Varsovie ») : une série de bassins en cascade domine un grand bassin dont les canons à eaux forment cinquante-six gerbes qui finissent leur course dans huit escaliers d’eau. Le tout est aménagé par l’architecte Roger-Henri Expert, assisté d’Adolphe Tiers et Paul Maître. Du temps de l’exposition de 1867, une « cascade » se trouvait à la place de la fontaine. Lors de l’exposition universelle de 1900, les pavillons des colonies et protectorats français sont installés dans les jardins du palais3,4.

Les jardins sont ponctués d’une multitude de sculptures (à mettre en perspectives avec celles, de la même époque, du palais de Tokyo5), dont la plupart datent des années 1930 et sont des commandes à de nombreux artistes sculpteurs par la crise ; « mais, conséquence de cette dispersion, l’unité stylistique et la cohérence iconographiques sont peu assurées » écrit Pascal Ory6. On compte un chien et des têtes de chevaux (de Pierre Guyot) et un daim et une tête de taureau (de Paul Jouve) en bronze doré en haut des fontaines alors que dans les escaliers sont installés quatre allégories de pierre (Flore et Pomone de Louis-Aimé Lejeune et Robert Wlérick, couchées, et L’Homme et La Femme de Pierre Traverse et Daniel Bacqué, debout). Près de la Seine se trouvent La Joie de vivre de Léon Drivier et La Jeunesse de Pierre-Marie Poisson. En revenant vers le palais, sur la terrasse supérieure, se trouvent deux statues colossales en bronze, plus souveraines que viriles : Hercule domptant le taureau de Crète d’Albert Pommier sur l’aile Passy et Apollon musagète d’Henri Bouchard sur l’aile Paris. Moins visibles, deux trilogies allégoriques surplombent les pavillons de tête du côté de la place : La Pensée de Raymond Delamarre et Les Éléments de Carlo Sarrabezolles ; Pascal Ory juge, pour ces deux dernières œuvres qu’il s’agit de « la mauvaise intégration d’un propos, essentiellement intellectuel, passant par l’allégorie à un propos, essentiellement plastique, posé et imposé par l’architecture »7.

Les allées en pente qui longent les bassins servent souvent pour les sports de roulettes comme la longboard ou le roller, les « riders » descendent la pente en dérapant et pratiquant des figures plus ou moins acrobatiques. Les touristes et Parisiens se rafraîchissent souvent dans les bassins en cas de forte chaleur.

L’avenue des Nations-Unies coupe deux fois le parc. Vestiges de l’exposition de 1937, deux passages souterrains permettent de franchir cette avenue.

Horaire : 24h sur 24h
Adresse : Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris

11Mar, 2024
Jardin des Tuileries

Le jardin des Tuileries, parfois appelé jardins des Tuileries au pluriel, est un parc parisien du 1er arrondissement créé au xvie siècle à l’emplacement d’anciennes tuileries qui lui ont donné son nom. Il est délimité par le palais du Louvre au sud-est, la rue de Rivoli au nord-est, la place de la Concorde au nord-ouest et la Seine au sud-ouest. Il est le plus important et le plus ancien jardin à la française de la capitale et qui, autrefois était celui du palais des Tuileries, ancienne résidence royale et impériale, aujourd’hui disparu. Le jardin des Tuileries est classé au titre des monuments historiques depuis 1914, au sein d’un site inscrit, et inclus dans la protection du patrimoine mondial de l’UNESCO concernant les berges de la Seine1. Il accueille plusieurs manifestations comme les rendez-vous aux jardins et les foires internationales d’art contemporain (FIAC).

La superficie du jardin est de 25,5 hectares, très comparable à celle du jardin du Luxembourg (22,5 hectares).

Après-guerre : De nombreuses chaises sont mises gratuitement à disposition des promeneurs dans tout le parc. Près du jardin du Carrousel, se trouvent le deuxième bassin du jardin et son loueur de bateaux à voile miniatures.

La grande roue de Paris y est installée, à quelques pas de la rue de Rivoli, avant de rejoindre son emplacement initial place de la Concorde. À l’est du jardin, près de l’arc du Carrousel, se trouvent de nombreuses statues d’Aristide Maillol. Le jardin abrite de nombreuses sculptures animalières d’Auguste Caïn.

En 1989, pour fêter le bicentenaire de la Révolution, le jardin accueille durant six mois Les Tours de la Liberté des architectes Jean-Marie Hennin et Nicolas Normier, l’une d’elles est réinstallée ensuite à Saint-Dié-des-Vosges.

Le sculpteur Alain Kirili qui y avait exposé une de ses œuvres dans, Grand commandement blanc, propose au Ministère de la culture d’y installer des sculptures modernes et contemporaines, en s’inspirant de l’installation des dix-neuf statues de Maillol en 1964, à l’époque de Malraux. C’est chose faite en 1998-2000 : on peut y admirer Le Baiser de Rodin en bronze, (Liste MNR) une méditation avec bras de Auguste Rodin, Les Welcoming hands de Louise Bourgeois, Henry Moore, La grande musicienne de Henri Laurens, le Bel costumé de Jean Dubuffet, Personnage III de Étienne Martin, l’Arbre aux voyelles (1999) de Giuseppe Penone, etc.6. Certaines œuvres ne s’y trouvent plus en mai 2016 : Roy Lichtenstein, Alain Kirili, Tony Cragg, Giacometti, Max Ernst. Des expositions provisoires y ont lieu, comme l’Araignée de Louise Bourgeois ou Clara-Clara du sculpteur minimaliste Richard Serra au printemps 2008.

D’immenses tentes sont plantées deux fois par an dans le jardin dans le cadre de la semaine de la mode parisienne, ces tentes étant destinées à accueillir des défilés et le backstage (maquillage, coiffure, habillage…).

Ce site est desservi par les stations de métro Concorde et Tuileries.

Horaire : 07h00 à 21h00
Adresse : 113 Rue de Rivoli, 75001 Paris

3Mar, 2024
Parc de la Vilette

Plus qu’un simple espace vert, le Parc de la Villette est un vaste complexe dédié à la nature et à la culture. Établi sur l’ancien site des abattoirs de la Villette, il est étendu sur une superficie de 55 hectares, dont 33 hectares de jardin.

Le reste de la surface est consacré à de nombreuses salles de concerts et d’exposition (le Zénith, la Grande Halle, le Trabendo…) ainsi qu’à de grands musées parisiens (Cité des Sciences et de l’Industrie, Cité de la Musique…). Un jardin familial adapté à toutes les activités en plein air, et l’un des plus beaux espaces verts de Paris !

UN LIEU DE NATURE ET DE CULTURE

Balades à pieds ou en vélo, sieste, jeux de ballons, activités de loisir et de culture… vous trouverez de tout, et pour tous les goûts, au Parc de la Villette !

Construit de part et d’autres du joli Canal de l’Ourcq, le Parc propose en effet un grand nombre de pelouses accessibles jour et nuit au public, de multiples jardins à thèmes ainsi que des pistes cyclables pour profiter du site à vélo.

Situé dans le 19e arrondissement, quartier historiquement ouvrier, La Villette a connu de très importants réaménagements depuis la fermeture des abattoirs. Un arrondissement qui mérite d’être découvert pour ses agréables balades et son atmosphère de village au coeur de Paris.

L’ANCIEN MARCHÉ AUX BESTIAUX

C’est en 1859, date de lancement des grands travaux Haussmanniens à Paris, que Napoléon III décide de construire dans la commune de la Villette – alors annexée à Paris – un grand abattoir , appelé aussi « marché aux Bestiaux ».

Il sera le second abattoir de Paris avec celui de Vaugirard (aujourd’hui le Parc Georges Brassens), mais d’une superficie bien plus importante que ce dernier.

La mort du dernier bœuf de l’abattoir de la Villette aura lieu en 1974. L’activité du site sera par la suite supprimée, puis remplacée par le jardin actuel dont l’objectif était de créer un ensemble architectural d’importance consacré à la musique et à la culture, et un parc urbain ouvert à tous.

Un pari plus que réussi !

 

Horaire : ouvert 7j/7

Adresse : Parc de la Villette 75019 Paris

Accès : Porte de la Villette (Métro ligne 7 ou Tramway ligne T3b) ou Porte de Pantin (Métro ligne 5 ou Tramway ligne T3b)

28Fév, 2024
Marché aux puces de la Porte de Vanves

A cette heure matinale, le soleil se lève doucement tandis que les exposants continuent de s’installer. On sent qu’ici tous se connaissent, ce qui crée une ambiance générale sympathique et familiale. On commence à déambuler dans les allées, à l’affût de l’achat coup-de-cœur.

Le concept d’un marché aux puces est que l’on s’y rend sans rien chercher de particulier, et si l’objectif est de trouver une pièce spéciale, on n’est jamais sûr de la trouver. On peut donc en sortir, à son insu, les bras pleins et le compte en banque vide, ou le portefeuille rempli, déçu de ne pas avoir trouvé la perle rare.

Moins connu et bien plus petit que le marché aux puces de la Porte de Clignancourt, on y trouve cependant de tout, et parfois aussi n’importe quoi. Pour de tout petits prix (1/5€), on peut donc y dénicher toutes sortes d’articles. De l’autre côté sont exposés également de superbes meubles, de la vaisselle ancienne, des pièces de collectionneurs… pour des prix bien plus importants (jusqu’à 300/400€) qui restent néanmoins des tarifs extrêmement intéressants étant donné l’originalité des articles.

Marché du livre ancien et d’occasion

(104, rue Brancion, Parc Georges Brassens, 15ème)

À quelques minutes à pieds du marché aux puces de la Porte de Vanves, un univers très différent : Le marché du livre ancien et d’occasion. 

Sous les halles du parc Georges Brassens, il attire un public d’initié, voire de passionnés. Le cadre est plus intime et permet de fouiller en profondeur les différents stands dans une senteur générale de papier ancien.

On y trouve des livres d’occasion en format poche pour une somme modique, mais aussi des exemplaires de collectionneurs dont les prix sont naturellement plus élevés. A noter que toutes sortes d’ouvrages sont vendus, et que l’on peut y acheter, outre des romans, des manuels de cuisine, des bandes-dessinées, des dictionnaires, ou encore des livres en langues étrangères.

 

Horaire : ouverture à partir de 8h tous les samedis

Adresse : avenue Marc Sangnier et avenue Georges Lafenestre, 14ème Paris

16Fév, 2024
Arc De Triomphe

L’arc de triomphe de l’Étoile souvent appelé simplement l’Arc de Triomphe, dont la construction, décidée par l’empereur Napoléon Ier, débuta en 1806 et s’acheva en 1836 sous Louis-Philippe, est situé à Paris, dans le 8e arrondissement.

Il s’élève au centre de la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Étoile), dans l’axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 49,54 m, large de 44,82 m et profond de 22,21 m, il est géré par le Centre des monuments nationaux1. La hauteur de la grande voûte est de 29,19 m et sa largeur de 14,62 m. La petite voûte mesure 18,68 m de haut et 8,44 m de large. Le monument pèse 50 000 t, 100 000 t en prenant en compte les fondations qui s’enfoncent à 8,37 m de profondeur. Le coût total de la construction est de 9 651 116 F2.

La place de l’Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au xixe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l’avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, la plus connue, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l’une au milieu des avenues, pour l’autre entre les avenues.

Ce site est desservi par la station de métro Charles de Gaulle – Étoile.

Horaire : 10h00 à 23h00
Adresse : Place Charles de Gaulle, 75008 Paris
Téléphone : 01 55 37 73 77
http://www.paris-arc-de-triomphe.fr/

12Fév, 2024
La Cité des Fleurs

Au cœur de la partie populaire du 17e arrondissement (quartiers des Épinettes et Batignolles), et coincé entre les grouillantes avenue de Clichy et avenue de Saint-Ouen, se cache un ilot de nature inattendu : la Cité des Fleurs.

Longue de 230 mètres, interdite à la circulation et isolée de l’agitation de la ville, la Cité des Fleurs fait partie de ces anciennes rues de Paris préservées du temps qui ravissent le promeneur en quête de paysages singuliers.

Note : Le quartier des épinettes tire son nom d’un ancien hameau qui dépendait avant son annexion à Paris en 1860 à la commune de Batignolles-Monceau, et dont les terrains étaient plantés d’épinettes blanches, cépage proche du pinot blanc actuel.

Créée en 1847 par deux propriétaires qui décidèrent de diviser leur terrain en lots identiques, la Cité des Fleurs apparaît plus d’un siècle et demi après sa création comme un lieu insoupçonné, isolé et garni de nature verdoyante. Elle est également de par ses façades un témoin unique de l’architecture parisienne au 19e siècle.

Dés l’origine de sa création, le lotissement fut en effet régi par une convention draconienne qui en fixait les moindres détails. Chaussée, éclairage, hauteur des façades et des murs mitoyens, nombre d’étages constructibles, ornementations des clôtures… Tous ces éléments étaient strictement réglementés. Il était par exemple obligatoire de planter au minimum 3 arbres à fleurs dans chaque jardin et de disposer d’un vase Médicis sur un pilastre en pierre de taille !

Des statuts toujours en vigueur aujourd’hui, qui ont sans aucun doute contribué à préserver la Cité des Fleurs de transformations irréversibles.

Côté architecture s’élève au n°29 l’un des plus intéressants bâtiments de ce site préservé. En retrait d’un jardinet se dresse en effet une magnifique façade en pierre de style néo-renaissance. Une plaque située au°25 rappelle aussi qu’ici siégea le service de faux papier du MLN (Mouvement de Libération Nationale), dont tous les membres furent fusillés par la gestapo en 1944.

Arrondissement-frontière entre les quartiers riches et populaires de l’ouest parisien, le 17e est cossu au sud, cosmopolite au nord. Malgré la mauvaise réputation de certaines parties comme l’avenue de Clichy, le quartier a su garder un charme de petit village, comme aux Batignolles, fréquenté autrefois par Verlaine, Mallarmé ou encore Barbara. Mais le 17e est aussi un quartier en mouvement. Encore en construction, le parc Clichy-Batignolles a été développé selon trois thèmes : les saisons, le sport et l’eau, et conçu dans un esprit écologique. Il sera à terme le plus grand parc de l’ouest parisien, avec 10 ha.

 

Horaire : du lundi au samedi 9h à 19h et les dimanches et jours fériés de 7h à 13h

 

3Fév, 2024
La Colonne de la Bastille

La Place de la Bastille, un lieu étroitement lié à l’histoire de Paris, aujourd’hui devenu un important carrefour routier animé tout au long de l’année par ses petites ruelles remplies de bar et son Opéra moderne.

Mais au centre de ce tumulte permanent subsiste un monument méconnu, dédié à la mémoire de la révolution de 1830 : la Colonne de Juillet.

Point de repère de l’Est parisien avec ses 52 mètres de haut, la Colonne de Juillet a été élevée sur la Place de la Bastille entre 1835 et 1840, remplaçant diverses installations commémorant la révolution de 1789, dont la Fontaine de la Régénération.

Proposée dès 1792, la Colonne connaitra définitivement le jour en 1833, grâce à un décret de Louis-Philippe. Le projet était d’élever une colonne en l’honneur des révolutionnaires morts lors des Trois Glorieuses, appelée aussi Révolution de Juillet.

La Colonne de Juillet

Inaugurée en 1840, la Colonne de Juillet est l’oeuvre des architectes Alavoine et Duc. En souvenir des combattants morts pour la liberté lors des journées du 27, 28 et 29 juillet 1830 – révolution qui remplaça la Seconde Restauration par la Monarchie de Juillet – les restes de martyrs tombés pendant les combats furent placés à l’intérieur d’une galerie funéraire, au-dessus de laquelle s’éleve cette colonne. Les noms des personnes inhumées sont d’ailleurs gravés tout autour du monument.

Mais dans la précipitation, des momies rapportées lors de la campagne d’Égypte de Napoléon , et qui étaient ensevelies avec quelques corps des martyrs de 1830, furent récoltées et placées elles-aussi dans la crypte. Reposent donc sous cette colonne des révolutionnaires, mais aussi des momies égyptiennes !

Après la Révolution de 1848, de nouveaux « martyrs » tombés lors des émeutes seront ajoutés aux tombeaux de la Colonne de Juillet.

Génie de la liberté

Au sommet de la Colonne trône Le Génie de la Liberté, qui, en rupture avec la tradition artistique, est symbolisé par une figure masculine. Une sculpture qui ne porte pas non plus de bonnet phrygien, en opposition peut-être avec les autres représentations de la Révolution de 1830, dont la plus connue est La Liberté Guidant Le Peuple d’Eugène Delacroix.

Portant à la main droite un flambeau et dans la gauche des chaînes brisées, cet ange ailé est également surmonté d’une étoile, symbole de lumière.

Un ange « Porteur de lumière », libéré de ses chaînes, qui tourne le dos à l’Orient et court vers l’Occident, là où le soleil se couche…. Ce Génie ne serait-il en fait qu’un Lucifer se dirigeant vers les ténèbres ?

Horaire : accès libre 7j/7 24h/24

Adresse : Place de la Bastille,75011 Paris

25Jan, 2024
Observatoire Panoramique de la Tour Montparnasse

En 38 secondes, l’ascenseur le plus rapide d’Europe vous transporte à 196 m d’altitude. D’ici, la plus belle vue de Paris vous attend dans un nouvel espace ludique, moderne et très confortable, où vous pourrez admirer tous les monuments et quartiers de Parisiens: la tour Eiffel, les Invalides, Notre-Dame, Montmartre, le Sacré-Cœur, le jardin du Luxembourg, le centre Pompidou, Saint-Germain des Prés, la Défense, le quartier latin…
Paysage urbain unique dans le monde, les toits de Paris forment un ensemble homogène, symbole du romantisme qui fait depuis des siècles la réputation de la capitale, et a de tout temps inspiré les artistes du monde entier.

Une vue qu’il est assez rare de pouvoir observer dans sa globalité, et que seul l’Observatoire Panoramique de la Tour Montparnasse permet de contempler d’un point de vue central, et à 360°.

À 200 mètres d’altitude, l’Observatoire Panoramique de la Tour Montparnasse propose en effet une vue panoramique époustouflante, permettant de découvrir sous un angle nouveau les monuments mythiques de la capitale, mais aussi ses rues, ses boulevards, et ses multiples jardins , la Tour Montparnasse est elle située en plein coeur de la capitale.

Une vue unique à 360° qui surplombe la ville et ses différents quartiers qui est un véritable enchantement pour les amateurs de paysages urbains. En effet, par temps clair, c’est un panorama sur l’horizon pouvant aller jusqu’à 40 km que vous pourrez observer depuis la Tour Montparnasse !

Ouvert 7 jours sur 7 et toute l’année, l’Observatoire de la Tour Montparnasse offre également des vues incomparables de Paris la nuit, lorsque la ville lumière se métamorphose à l’arrivée du crépuscule. Un festival de jeu de lumières et de paysages d’exception que vous pourrez capter via les espaces spécialement conçus pour prendre des photos.

Deux niveaux de visite vous permettent de profiter de la vue exceptionnelle sur Paris :

– Le premier, au 56ème étage de la Tour, est un espace couvert et entièrement vitré doté de bornes interactives pour découvrir les monuments observés et découvrir l’histoire de Paris et de son architecture.

– Le deuxième, sur la terrasse, est un espace pensé pour profiter pleinement de la vue panoramique, avec un espace de promenade et des zones dédiées à la photographie.

Si vous êtes un amoureux de Paris, de son architecture et de ses paysages romantiques, l’Observatoire Panoramique de la Tour Montparnasse est à ne manquer sous aucun prétexte !

Également à votre disposition, une boutique où vous trouverez quelques souvenirs inédits de votre séjour dans la capitale.

Le 15e arrondissement est le plus vaste et le plus peuplé de Paris. Ici, beaucoup de bureaux, mais aussi quelques musées intéressants comme celui de la Poste, le musée Pasteur, ainsi que la cité d’artistes « du 21 » (21, avenue du Maine), vestige de la grande époque où Montparnasse était le repaire des artistes et intellectuels de la première moitié du XXe siècle. De grands espaces verts aèrent le 15e arrondissement, dont le parc André Citroën. C’est aussi là que se trouve le Parc des Expositions, plus grand lieu événementiel de Paris.

 

Horaire : Ouvert 7j/7 de 9h30 à 23h30

Adresse : 33,avenue du Maine 75015 Paris

Tarif : à partir de 9,50€

17Jan, 2024
Champ-de-Mars

 

Le Champ-de-Mars se situe dans le VIIe arrondissement de Paris. Il s’agit d’un grand jardin public de 780 mètres de long, composé de pelouse, qui longe la tour Eiffel d’un côté et l’École militaire de l’autre. S’il est connu de nos jours sous cette forme, il correspond au départ à une plaine en campagne cultivable, transformée en annexe de l’École Militaire construite en 1765.

Alors que le terrain était réservé à l’armée, de plus en plus de manifestations publiques eurent lieu à partir du moment où une course de cheval s’organisa en 1780 entre l’écuyer en chef de l’École militaire et le prince de Nassau – course qui ramena bien des curieux. S’ensuivirent des fêtes républicaines durant la Révolution Française mais le Champ-de-Mars servit également de place d’exécution (la fusillade du Champ-de-Mars le 17 juillet 1791 et l’exécution à la guillotine de son commanditaire, Jean Sylvain Bailly).

Le Champ-de-Mars utilisé comme place de célébration était alors devenu un symbole de la République, ce qui disparut dès le retour de la monarchie en France. Puis fin XIXe siècle, plusieurs Expositions Universelles furent organisées au Champ-de-Mars. De nos jours, le Champ-de-Mars témoigne de différentes activités comme des pique-niques, des courses à pieds, des concerts, des expositions, des feux d’artifice.

 

Horaire: Ouvert 24h/24  7j/7
Adresse: Quai Branly – Avenue de la Motte Picquet 75007 Paris
Tarif: entrée libre
Visite guidée: organisées par la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement renseignements sur www.paris.fr.