28Fév, 2024
Marché aux puces de la Porte de Vanves

A cette heure matinale, le soleil se lève doucement tandis que les exposants continuent de s’installer. On sent qu’ici tous se connaissent, ce qui crée une ambiance générale sympathique et familiale. On commence à déambuler dans les allées, à l’affût de l’achat coup-de-cœur.

Le concept d’un marché aux puces est que l’on s’y rend sans rien chercher de particulier, et si l’objectif est de trouver une pièce spéciale, on n’est jamais sûr de la trouver. On peut donc en sortir, à son insu, les bras pleins et le compte en banque vide, ou le portefeuille rempli, déçu de ne pas avoir trouvé la perle rare.

Moins connu et bien plus petit que le marché aux puces de la Porte de Clignancourt, on y trouve cependant de tout, et parfois aussi n’importe quoi. Pour de tout petits prix (1/5€), on peut donc y dénicher toutes sortes d’articles. De l’autre côté sont exposés également de superbes meubles, de la vaisselle ancienne, des pièces de collectionneurs… pour des prix bien plus importants (jusqu’à 300/400€) qui restent néanmoins des tarifs extrêmement intéressants étant donné l’originalité des articles.

Marché du livre ancien et d’occasion

(104, rue Brancion, Parc Georges Brassens, 15ème)

À quelques minutes à pieds du marché aux puces de la Porte de Vanves, un univers très différent : Le marché du livre ancien et d’occasion. 

Sous les halles du parc Georges Brassens, il attire un public d’initié, voire de passionnés. Le cadre est plus intime et permet de fouiller en profondeur les différents stands dans une senteur générale de papier ancien.

On y trouve des livres d’occasion en format poche pour une somme modique, mais aussi des exemplaires de collectionneurs dont les prix sont naturellement plus élevés. A noter que toutes sortes d’ouvrages sont vendus, et que l’on peut y acheter, outre des romans, des manuels de cuisine, des bandes-dessinées, des dictionnaires, ou encore des livres en langues étrangères.

 

Horaire : ouverture à partir de 8h tous les samedis

Adresse : avenue Marc Sangnier et avenue Georges Lafenestre, 14ème Paris

16Fév, 2024
Arc De Triomphe

L’arc de triomphe de l’Étoile souvent appelé simplement l’Arc de Triomphe, dont la construction, décidée par l’empereur Napoléon Ier, débuta en 1806 et s’acheva en 1836 sous Louis-Philippe, est situé à Paris, dans le 8e arrondissement.

Il s’élève au centre de la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Étoile), dans l’axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 49,54 m, large de 44,82 m et profond de 22,21 m, il est géré par le Centre des monuments nationaux1. La hauteur de la grande voûte est de 29,19 m et sa largeur de 14,62 m. La petite voûte mesure 18,68 m de haut et 8,44 m de large. Le monument pèse 50 000 t, 100 000 t en prenant en compte les fondations qui s’enfoncent à 8,37 m de profondeur. Le coût total de la construction est de 9 651 116 F2.

La place de l’Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au xixe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l’avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, la plus connue, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l’une au milieu des avenues, pour l’autre entre les avenues.

Ce site est desservi par la station de métro Charles de Gaulle – Étoile.

Horaire : 10h00 à 23h00
Adresse : Place Charles de Gaulle, 75008 Paris
Téléphone : 01 55 37 73 77
http://www.paris-arc-de-triomphe.fr/

12Fév, 2024
La Cité des Fleurs

Au cœur de la partie populaire du 17e arrondissement (quartiers des Épinettes et Batignolles), et coincé entre les grouillantes avenue de Clichy et avenue de Saint-Ouen, se cache un ilot de nature inattendu : la Cité des Fleurs.

Longue de 230 mètres, interdite à la circulation et isolée de l’agitation de la ville, la Cité des Fleurs fait partie de ces anciennes rues de Paris préservées du temps qui ravissent le promeneur en quête de paysages singuliers.

Note : Le quartier des épinettes tire son nom d’un ancien hameau qui dépendait avant son annexion à Paris en 1860 à la commune de Batignolles-Monceau, et dont les terrains étaient plantés d’épinettes blanches, cépage proche du pinot blanc actuel.

Créée en 1847 par deux propriétaires qui décidèrent de diviser leur terrain en lots identiques, la Cité des Fleurs apparaît plus d’un siècle et demi après sa création comme un lieu insoupçonné, isolé et garni de nature verdoyante. Elle est également de par ses façades un témoin unique de l’architecture parisienne au 19e siècle.

Dés l’origine de sa création, le lotissement fut en effet régi par une convention draconienne qui en fixait les moindres détails. Chaussée, éclairage, hauteur des façades et des murs mitoyens, nombre d’étages constructibles, ornementations des clôtures… Tous ces éléments étaient strictement réglementés. Il était par exemple obligatoire de planter au minimum 3 arbres à fleurs dans chaque jardin et de disposer d’un vase Médicis sur un pilastre en pierre de taille !

Des statuts toujours en vigueur aujourd’hui, qui ont sans aucun doute contribué à préserver la Cité des Fleurs de transformations irréversibles.

Côté architecture s’élève au n°29 l’un des plus intéressants bâtiments de ce site préservé. En retrait d’un jardinet se dresse en effet une magnifique façade en pierre de style néo-renaissance. Une plaque située au°25 rappelle aussi qu’ici siégea le service de faux papier du MLN (Mouvement de Libération Nationale), dont tous les membres furent fusillés par la gestapo en 1944.

Arrondissement-frontière entre les quartiers riches et populaires de l’ouest parisien, le 17e est cossu au sud, cosmopolite au nord. Malgré la mauvaise réputation de certaines parties comme l’avenue de Clichy, le quartier a su garder un charme de petit village, comme aux Batignolles, fréquenté autrefois par Verlaine, Mallarmé ou encore Barbara. Mais le 17e est aussi un quartier en mouvement. Encore en construction, le parc Clichy-Batignolles a été développé selon trois thèmes : les saisons, le sport et l’eau, et conçu dans un esprit écologique. Il sera à terme le plus grand parc de l’ouest parisien, avec 10 ha.

 

Horaire : du lundi au samedi 9h à 19h et les dimanches et jours fériés de 7h à 13h

 

3Fév, 2024
La Colonne de la Bastille

La Place de la Bastille, un lieu étroitement lié à l’histoire de Paris, aujourd’hui devenu un important carrefour routier animé tout au long de l’année par ses petites ruelles remplies de bar et son Opéra moderne.

Mais au centre de ce tumulte permanent subsiste un monument méconnu, dédié à la mémoire de la révolution de 1830 : la Colonne de Juillet.

Point de repère de l’Est parisien avec ses 52 mètres de haut, la Colonne de Juillet a été élevée sur la Place de la Bastille entre 1835 et 1840, remplaçant diverses installations commémorant la révolution de 1789, dont la Fontaine de la Régénération.

Proposée dès 1792, la Colonne connaitra définitivement le jour en 1833, grâce à un décret de Louis-Philippe. Le projet était d’élever une colonne en l’honneur des révolutionnaires morts lors des Trois Glorieuses, appelée aussi Révolution de Juillet.

La Colonne de Juillet

Inaugurée en 1840, la Colonne de Juillet est l’oeuvre des architectes Alavoine et Duc. En souvenir des combattants morts pour la liberté lors des journées du 27, 28 et 29 juillet 1830 – révolution qui remplaça la Seconde Restauration par la Monarchie de Juillet – les restes de martyrs tombés pendant les combats furent placés à l’intérieur d’une galerie funéraire, au-dessus de laquelle s’éleve cette colonne. Les noms des personnes inhumées sont d’ailleurs gravés tout autour du monument.

Mais dans la précipitation, des momies rapportées lors de la campagne d’Égypte de Napoléon , et qui étaient ensevelies avec quelques corps des martyrs de 1830, furent récoltées et placées elles-aussi dans la crypte. Reposent donc sous cette colonne des révolutionnaires, mais aussi des momies égyptiennes !

Après la Révolution de 1848, de nouveaux « martyrs » tombés lors des émeutes seront ajoutés aux tombeaux de la Colonne de Juillet.

Génie de la liberté

Au sommet de la Colonne trône Le Génie de la Liberté, qui, en rupture avec la tradition artistique, est symbolisé par une figure masculine. Une sculpture qui ne porte pas non plus de bonnet phrygien, en opposition peut-être avec les autres représentations de la Révolution de 1830, dont la plus connue est La Liberté Guidant Le Peuple d’Eugène Delacroix.

Portant à la main droite un flambeau et dans la gauche des chaînes brisées, cet ange ailé est également surmonté d’une étoile, symbole de lumière.

Un ange « Porteur de lumière », libéré de ses chaînes, qui tourne le dos à l’Orient et court vers l’Occident, là où le soleil se couche…. Ce Génie ne serait-il en fait qu’un Lucifer se dirigeant vers les ténèbres ?

Horaire : accès libre 7j/7 24h/24

Adresse : Place de la Bastille,75011 Paris